auto entrepreneur import export

Devenir auto entrepreneur en import export, comment faire?

Consultez ci-dessous tous les renseignements pour créer une micro entrepreneur en import export et être à votre compte.

Pour les passionnés de commerce international, il est possible de créer sa micro entreprise d’import-export. Cependant, il est nécessaire d’étudier les limites de ce statut, car il n’est pas toujours approprié, du fait notamment de l’impossibilité de récupérer la TVA et du chiffre d’affaires annuel à ne pas dépasser. Le futur auto-entrepreneur en import-export doit donc bien se renseigner au préalable, selon qu’il envisage des relations commerciales au sein de l’UE ou bien hors de l’UE.

Auto-entrepreneur en import-export : les renseignements clés

Un responsable import-export est un spécialiste du commerce international. À ce titre, il est important qu’il ait suivi une formation dans ce domaine et en connaisse bien les spécificités et la législation. Par ailleurs, il se doit de pouvoir communiquer dans plusieurs langues, en fonction des pays avec lesquels il entretient ses relations commerciales. Il n’y a pas de diplôme obligatoire en tant que tel, mais des études supérieures en commerce international sont fortement recommandées.

Comment s’inscrire pour débuter son activité d’auto-entrepreneur en import-export ?

Prérequis

Avant de débuter son activité d’import-export, il est important pour l’auto-entrepreneur de cibler les pays avec lesquels il sera en relation et le type de marchandises qui sera au cœur de son business plan. Il est aussi essentiel de bien mesurer les risques liés à l’activité d’import-export, qui sont plus élevés que pour les activités de commerce au sein d’un même pays. Parmi ces risques, on trouve par exemple les risques liés aux transports, à la qualité des produits, à la fixation des prix et aux variations en fonction des taux de change, au coût des assurances, etc. Tous ces paramètres sont ainsi à prendre en compte par l’auto-entrepreneur avant de créer sa structure d’import-export.

Le domaine de l’import-export est par ailleurs fortement concurrentiel, il est donc important de voir comment se démarquer et se faire une place sur ce secteur. Pour cela, les questions à se poser sont les suivantes : quel pays choisir, où s’installer, faut-il se spécialiser dans l’importation et l’exportation de marchandises ou de prestations de services, etc. Pour vous aider à répondre à ces interrogations, une analyse du marché est une étape obligatoire et vous permet d’identifier les besoins des clients, les réseaux de distribution, l’outil de communication, les produits disponibles.

Un aspect important est celui lié aux limitations inhérentes au statut de la micro entreprise. En effet, ce statut ne permet pas de :

  • dépasser votre plafond de chiffres d’affaires (pour rappel 82 200 € pour la vente de marchandises et 32 900 € pour des services)
  • facturer ou déduire la TVA en France
  • déduire les frais professionnels

Or, ce sont des points cruciaux pour une activité commerciale d’import-export. Il est donc important de comparer les différentes structures juridiques possibles pour son entreprise avant de se déclarer en auto-entrepreneur.

Les formalités légales

Une donnée également importante concerne le ou les pays avec le(s) quel(s) l’entrepreneur va établir ses relations commerciales. La législation n’est pas la même pour les pays membres de l’UE et pour les autres.

Ainsi, si l’auto-entrepreneur souhaite vendre ou acheter des marchandises à des entreprises implantées dans l’Union européenne, il doit demander un numéro de TVA intracommunautaire auprès du Service des impôts des entreprises. De plus, il est dans l’obligation de remplir une Déclaration européenne de services (DES) pour tout achat dans un pays membre de l’UE. Ce document indique l’ensemble des opérations d’importation ou d’exportation réalisées par l’auto-entrepreneur et doit être transmis mensuellement aux services de la douane. En cas d’exportation de marchandises dans un pays de l’UE, il doit établir une Déclaration d’échanges de biens (DEB). Il doit également mentionner son numéro TVA intracommunautaire sur toutes ses factures. D’un point de vue douanier, il n’a pas besoin de remplir de formalités douanières, car les ventes et achats de marchandises au sein de l’UE sont assimilés à des achats intracommunautaires.

La situation change si l’auto-entrepreneur décide de nouer des relations commerciales hors UE. Dans ce cas, les formalités douanières sont plus ou moins lourdes et coûteuses et diffèrent d’un pays à un autre. L’auto-entrepreneur dans l’import-export doit tout d’abord s’enregistrer dans la base communautaire des opérateurs économiques auprès du bureau de douane régionale. Il doit ensuite établir une demande d’immatriculation EORI (Economic Operator Registration and Identification) pour pouvoir effectuer des échanges dans les pays hors Union européenne. Puis, pour les exportations internationales, les marchandises doivent faire l’objet d’une déclaration DAU (Document Administratif Unique). La déclaration en douane est composée de l’espèce tarifaire, de l’origine et de la valeur en douane des marchandises. À la suite de cela, l’auto-entrepreneur doit régler les frais de douane auprès des services de douane. Ils varient en fonction de la nature des marchandises, de leur origine et de leur valeur.

Pour faire la création de son statut d'auto-entrepreneur dans l’import-export, il suffit d’effectuer sa déclaration auprès du CFE (Centre de formalités des entreprises). L’import-export ne nécessite pas de qualification particulière et est accessible sans diplôme. Pour un auto-entrepreneur dans l’import-export, le CFE compétent est la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) puisqu’il s’agit d’une activité commerciale. De plus, les importateurs exportateurs doivent obligatoirement s’immatriculer au Registre du commerce et des sociétés afin d’obtenir un KBIS auto-entrepreneur. Pour vous aider dans ces démarches à devenir micro entrepreneur, Pôle Auto Entrepreneur a toutes les compétences requises. Les services proposés vont de la création de votre microentreprise au suivi de la gestion administrative au cours de l’activité de l’entreprise (facturation, comptabilité, etc.).

Trouver ses premiers clients

Cette étape est essentielle pour le succès de l’auto-entrepreneur en import-export. Pour cela, il est préférable d’identifier en amont les fournisseurs ou acheteurs à l’étranger puis de négocier les prix afin d’estimer le prix de vente du produit et les frais de douane. Certains organismes peuvent vous guider dans ces démarches. Il existe en effet des aides à l’export pour encourager par exemple les exportations de produits made in France. Business France, les Chambres de commerce et d’industrie de France ainsi que les Chambres de commerce Françaises à l’étranger sont des interlocuteurs privilégiés pour vous aider à trouver vos partenaires commerciaux.

La fiche métier de l’auto-entrepreneur dans l’import-export

Les missions

L’auto-entrepreneur en import-export doit être polyvalent. Ces principales missions se concentrent en effet autour des domaines de la communication, de la stratégie, de la négociation, de la vente et de l’achat de produits et services.. Il a comme mission la prospection de nouveaux clients qu’il doit ensuite conserver. Il assure les ventes, les achats, le service après-vente auprès de ses partenaires étrangers.

Les qualités et les compétences requises

Comme dit précédemment, l’auto-entrepreneur dans l’import-export se doit d’avoir de multiples qualités. Il doit être polyvalent, sûr de lui dans les négociations, avoir un très bon sens du relationnel et être un commercial de premier ordre. De plus, pour réussir, il doit aussi connaître le droit du commerce et des douanes et les fondamentaux du marketing. Il sait analyser le marché, la concurrence et anticiper les besoins. Ouvert sur l’international, cette activité requiert une solide maîtrise de l’anglais et si possible d’autres langues étrangères. À la fois diplomate et ferme pour négocier les meilleurs prix de vente et d’achat, c’est donc un métier versatile et complet.

La formation pour devenir auto-entrepreneur dans l’import-export

Il n’existe pas de diplôme spécifique pour exercer en tant qu’auto-entrepreneur dans l’import-export, mais il est recommandé de mener des études dans les domaines suivants : relations internationales, ventes, commerce, logistique, négociation. Ces études peuvent amener à différents diplômes, mais les connaissances acquises sont essentielles pour pouvoir travailler dans ce domaine.

Le salaire

Le salaire d’un auto-entrepreneur dans l’import-export varie en fonction de l’activité. Du fait de la limitation du chiffre d’affaires et de ventes liée au statut d’auto-entrepreneur, il peut être judicieux de changer de forme juridique d’entreprise lorsque l’entreprise croît. Cela afin de pouvoir augmenter les volumes d’achat et de vente de marchandises et pouvoir ainsi prétendre à une rémunération plus importante.

Les débouchés

L’auto-entrepreneur dans l’import-export peut décider de créer une structure juridique plus complète afin d’augmenter son domaine d’actions et les pays avec lesquels il établit ses relations commerciales. Il peut aussi par la suite devenir salarié d’une entreprise en tant que responsable import-export.

Création rapide et facile

Les questions les plus fréquentes

Les écoles de commerce, les écoles de management ainsi que les universités proposent toutes des cursus en lien avec le commerce international.

Il est très fortement recommandé de souscrire à une assurance professionnelle adaptée aux échanges internationaux. Elle permet de protéger les marchandises tout au long de vos transactions commerciales. Pour information, c’est la législation du pays où la vente a été effectuée qui est appliquée en cas de litige.

Dans ce secteur, le salaire médian est de 27 046 € par an, mais varie en fonction du degré d’expérience et du volume de l’activité d’import-export.

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