auto entrepreneur infirmier

Devenir infirmier auto entrepreneur, est-ce possible?

Le métier d'infirmier, ça vous dit?

Le statut d’auto-entrepreneur attire de plus en plus de par sa flexibilité. Cependant, il n’est pas forcément accessible à tous les domaines d’activité. Certaines spécificités sont à respecter, d’autant plus en ce qui concerne le domaine de la santé. Alors, est-il possible d’exercer en tant qu’infirmier auto-entrepreneur?

Auto-entrepreneur et professionnel soignant

Le statut d’auto-entrepreneur au sein du secteur de la santé est très restreint. En effet, seulement quatre professions remplissent les conditions requises pour exercer au sein d’une micro-entreprise : psychologue, ergothérapeute, psychomotricien et diététicien. Les autres professions comme médecin, infirmier, pharmacien ou bien kinésithérapeute ne peuvent donc pas accéder à ce statut. Pourquoi ? Ceci est dû à une caractéristique de l’auto-entrepreneuriat qui veut que les professionnels soient affiliés à la CIPAV, la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse, ou encore au RSI, le Régime social des indépendants.

Infirmier auto-entrepreneur

Concrètement, il n’est donc pas possible pour un infirmier d’exercer en tant qu’auto-entrepreneur. En effet, en tant qu’infirmier, vous êtes dans l’obligation de cotiser au sein de l’organisme CARPIMKO. Cependant, il est tout à fait possible en tant qu’infirmier d’exercer une des quatre professions citées plus haut comme activité secondaire, c’est-à-dire en complément du métier de base. Pour cela, l’infirmier auto-entrepreneur doit s’engager à respecter les règles de déontologie des deux disciplines et être titulaire des diplômes et des agréments correspondants.

Pour s’enregistrer en tant qu’auto-entrepreneur soignant, vous devez tout simplement vous inscrire sur le site de l’Urssaf. Par la suite, un numéro SIRET vous sera attribué pour pouvoir exercer, ainsi qu’un Centre de formalité des entreprises, ou bien CFE. Le statut d’auto-entrepreneur offre plusieurs avantages dont l’exonération de TVA, une gestion simplifiée, une absence des délais de carence et une organisation propre de votre calendrier et de votre clientèle.

L’infirmier libéral

Une autre option pour ceux qui désirent travailler à leur compte et éviter le stress des hôpitaux, c’est d’exercer en tant qu’infirmier libéral. Pour cela, vous devez tout d’abord être en possession de votre diplôme et l’enregistrer à l’ARS, l’Agence régionale de santé. Celle-ci recense l’ensemble des professionnels de santé réglementés. Vous obtiendrez ainsi un numéro Adeli, indispensable pour vous identifier comme professionnel de santé. Ensuite, une autre inscription à ne pas manquer est celle au sein de l’Ordre national des infirmiers et infirmières. Obligatoire depuis l’année 2016, vous pouvez accéder au formulaire depuis le Conseil départemental de l’ordre d’exercice infirmier.

Ensuite, il ne vous reste plus qu’à vous enregistrer auprès de la CPAM correspondant à votre département de travail. Vous obtiendrez alors votre carte professionnelle de santé. Pour finir, il est ensuite obligatoire de déclarer le début de votre nouvelle activité à la CFE, ou Centre des formalités d’entreprises, par le biais de l’Urssaf puis à la CARPIMKO, organisme d’assurance vieillesse obligatoire pour les professions de la santé.

Concernant le statut juridique d’un infirmier libéral, vous avez le choix entre les SEL, société d’exercice libéral, les SELAS, société d’exercice libéral par action simplifiée, ou encore les SELARL, société d’exercice libéral à responsabilité limitée.

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