acupuncture auto entreprise

Tout savoir pour devenir acupuncteur auto entrepreneur

Retrouvez toutes les démarches pour obtenir son statut d'acupuncteur en auto entreprise. Obtention du siret en 48h !

Acupuncteur est une profession appartenant à la médecine douce, appelée aussi médecine alternative, qui consiste à planter de fines aiguilles à certains points extrêmement précis du corps afin d’en soulager les douleurs et les maux. Au vu de la loi, la plupart des professions médicales sont très réglementées et ne permettent pas d’exercer en tant qu’auto entrepreneur, sauf celles qui relèvent justement de ce type de médecines complémentaires à la médecine classique. L’acupuncteur est un généraliste qui s’est ensuite formé à la médecine traditionnelle chinoise.

Acupuncteur auto entrepreneur : les chiffres clé

  • codes APE 8690F : activités de santé humaine non classées ailleurs (au même titre que les professionnels du bien-être, les sophrologues, les homéopathes, etc.)
  • Formation : Diplôme d’État de médecine générale et capacitation en acupuncture
  • >Rémunération moyenne : entre 40 et 70 € par consultation

Comment s’inscrire pour débuter son activité auto entrepreneur en tant qu’acupuncteur ?

Prérequis

La qualification d’acupuncteur ne peut s’obtenir qu’après des études classiques de médecine permettant de devenir médecin généraliste. Ce sont des études réputées particulièrement difficiles. Le taux d’échec à la fin de la première année est très élevé. Il s’agit d’un parcours demandant travail, endurance et passion. La formation est commune les premières années, la spécialité est choisie ensuite en fonction de son classement. Une fois la branche médecine générale sélectionnée et validée, il est nécessaire d’obtenir la certification pour acupuncteur. L’autre possibilité pour pratiquer en tant qu’acupuncteur en France est de faire des études de sage-femme qui seront elles aussi suivies par des études d’acupuncture.

Le prérequis essentiel est donc d’avoir les qualifications nécessaires pour exercer en tant qu’acupuncteur et pouvoir ainsi monter sa micro entreprise.

Il est ensuite important de voir comment seront effectuées les consultations, et de louer un local de travail adéquat pour pouvoir pratiquer, sauf en cas de consultations à domicile. La location d’un cabinet est une charge lourde pour l’auto entrepreneur. Il est également nécessaire d’investir dans l’équipement de ce cabinet : fauteuil, bureaux, mais aussi lit sur lequel peut s’étendre le patient.

Une fois tous les frais listés, l’auto entrepreneur établit un budget prévisionnel, prenant en compte le prix fixé pour la consultation afin de vérifier si l’aventure auto entrepreneuriale est envisageable et rentable.

S’inscrire sur Pole Auto Entrepreneur

Une fois que la situation est bien étudiée et que le business plan est prêt, l’acupuncteur doit se déclarer en tant qu’auto entrepreneur. Il peut le faire en passant par Pole Auto Entrepreneur, pour faciliter ainsi ses démarches. Le site met à la disposition des auto entrepreneurs de nombreuses ressources pour les aider dans toutes les démarches liées à leur microentreprise. Même si l’auto entrepreneur a moins besoin de se consacrer à la gestion de son entreprise, il est important qu’il en fasse le suivi comptable et administratif avec rigueur pour éviter tout problème.

Obtenir son SIRET

Le SIRET correspond au numéro d’immatriculation de l’entreprise, il est obligatoire pour pratiquer et facturer en tant qu’auto entrepreneur. Une fois le SIRET obtenu, l’acupuncteur doit ouvrir un compte bancaire qui ne sera dédié qu’à son activité. Il est aussi important de se couvrir en prenant une assurance responsabilité civile professionnelle.

Lorsque toutes ces formalités accomplies, l’acupuncteur peut commencer à traiter ses patients sous le régime d’auto entrepreneur.

Trouver ses premiers clients

Souvent, l’acupuncteur exerce en parallèle la médecine générale. Il peut donc constituer sa clientèle pour l’acupuncture en s’appuyant sur les personnes qui consultent déjà pour de la médecine générale. Puis, l’acupuncteur se fera surtout connaître par le bouche-à-oreille et les recommandations de patients ayant été traités par ses soins. La notoriété est essentielle pour pouvoir augmenter le nombre de consultations.

Il est bon de garder en tête que même si cette médecine d’origine chinoise est reconnue en France, elle n’est pas encore entrée dans les mœurs des Français. Le médecin doit en expliquer les mécanismes et les bénéfices en faisant preuve de pédagogie pour que plus de malades se tournent vers ce type de médecine douce pour se faire soigner.

La fiche métier de l’acupuncteur

Les missions de l’acupuncteur

L’acupuncture est une des médecines traditionnelles chinoises qui vise à rétablir l’harmonie dans le corps humain en y implantant de fines aiguilles à des endroits stratégiques. Le traitement peut aussi bien concerner des troubles physiques que psychiques. Le principe est de faire circuler les énergies et peut fonctionner pour des maux très divers : stress, allergies, mal de tête et migraines. Les femmes enceintes ont régulièrement recours à l’acupuncture. Ne pouvant utiliser de médicaments, l’acupuncture permet de soulager les maux liés à leur état, notamment les nausées et vomissements, souvent présents en début de grossesse. Cette pratique peut même aider une fois le terme de la grossesse atteint pour déclencher naturellement l’accouchement.

D’autres raisons plus générales pour aller consulter un acupuncteur sont : pour arrêter de fumer, diminuer son stress ou encore mieux dormir.

Pour exercer son activité l’auto entrepreneur en acupuncture doit :

  • écouter le patient afin de comprendre ce qui est à traiter
  • se renseigner sur ses antécédents et éventuellement demander des examens cliniques pour avoir la meilleure connaissance possible de l’état de santé
  • dresser le bilan énergétique du patient, selon les principes de l’enseignement chinois
  • préparer un protocole de traitement. Il faudra en général plusieurs séances pour que des résultats puissent se faire sentir.
  • réaliser le traitement en plaçant les aiguilles pendant un temps délimité sur les zones du corps ciblées en amont. L’efficacité du traitement ne dépend pas du nombre d’aiguilles utilisées, mais de la capacité du praticien a localisé au mieux les points névralgiques liés aux maux à traiter.

La cession est en général effectuée avec des aiguilles, mais le médecin peut avoir recours à d’autres procédés. Ainsi, il se sert aussi en fonction des pathologies des rayons lumineux, de la chaleur, ou même du courant électrique pour rééquilibrer les énergies au sein du corps du patient.

Lieux d’exercice

Les acupuncteurs peuvent exercer de façon indépendante ou bien au sein d’un pôle médical. Dans tous les cas, l’acupuncture n’est pas encore une pratique très répandue en France et demande d’être bien expliquée. Il peut être avantageux de s’installer dans un cabinet de santé regroupant d’autres professionnels de la médecine. Dans ce cas, l’acupuncteur pourra être recommandé par ses collègues dont il partage les locaux.

Les qualités et les compétences requises

Un acupuncteur doit avoir une excellente connaissance du corps humain et de ses réactions. Souvent, les points d’acupuncture ne correspondent pas nécessairement aux zones ressenties comme douloureuses. Il faut aussi avoir de solides connaissances en médecine générale et en ostéopathie afin d’analyser les symptômes et de pouvoir identifier les différentes causes possibles pour ensuite les soulager.

L’écoute est une qualité requise afin de comprendre pleinement de quoi souffrent les patients et pouvoir adapter le traitement et la pratique de l’acupuncture pour soulager les maux en question. Un médecin acupuncteur doit également pouvoir faire preuve d’empathie.

L’efficacité du traitement dépendra en grande partie de la précision du praticien. L’auto entrepreneur qui exerce l’acupuncture se doit donc d’être en bonne santé et d’être rigoureux lorsqu’il donne le traitement et plante les fines aiguilles dans les différentes parties du corps du patient. C’est une activité qui demande beaucoup de méticulosité.

Comme tout médecin, l’acupuncteur est tenu par le secret professionnel. Il ne peut en aucun cas divulguer à une personne tierce le contenu d’une séance d’acupuncture et les éventuels maux ou maladies dont peut souffrir le patient.

Hors du champ de la médecine, l’acupuncteur doit également pouvoir s’occuper de la gestion de son entreprise, qui est en grande majorité pratiquée par des indépendants. Les suivis comptables et administratifs sont une autre réalité quotidienne pour l’acupuncteur.

La formation pour devenir acupuncteur

Pour devenir acupuncteur, il faut tout d’abord se former en médecine classique. Puis le médecin suit une formation complémentaire en acupuncture de 2 ans, pour obtenir une capacité de médecine d’acupuncture. Cette formation est proposée dans plusieurs universités françaises. Seuls les médecins, les dentistes et les sages-femmes sont habilités à pratiquer l’acupuncture. Les acupuncteurs installés, mais sans ce bagage universitaire ne sont pas reconnus et ils n’ont normalement pas le droit d’exercer.

Le salaire en tant qu’acupuncteur

Il varie en fonction du lieu d’exercice et de la notoriété de l’acupuncteur. En règle générale, le coût d’une séance se situe entre 40 et 70 €. Mais dans les grandes villes comme Paris, la consultation peut monter jusqu’à 150 € (le médecin pratique alors un dépassement d’honoraire). Plus le praticien aura de patients et plus sa rémunération sera élevée. Il est important de ne pas dépasser le plafond limite prévu pour la microentreprise. Le salaire moyen peut être estimé autour de 2300 € brut par mois.

La rémunération en tant qu’acupuncteur est moins élevée que pour d’autres médecins spécialisés. Beaucoup d’acupuncteurs pratiquent en parallèle la médecine générale pour avoir un revenu plus important. La demande étant aussi plus faible que pour d’autres branches de la médecine.

Les débouchés

Il existe peu de débouchés en soi. Un acupuncteur peut se mettre à son compte après plusieurs années au sein d’un cabinet ou d’abandonner la pratique de la médecine générale pour se consacrer exclusivement à l’acupuncture. Il peut le faire si sa clientèle est suffisamment nombreuse.

Un acupuncteur peut également décider de se former à d’autres médecines douces, pour avoir un savoir encore plus complet sur ce domaine et pouvoir mieux traiter ses patients.

Mais les débouchés en tant que tels sont assez limités. Au cours de sa carrière, un acupuncteur pourra changer de lieu de pratique et de statuts.

Création rapide et facile

Les questions les plus fréquentes

Même si l’acupuncture est de plus en plus reconnue et que les traitements ont montré leur efficacité, l’acupuncture ne peut prétendre au titre de médecine classique. Les patients ne sont pas guéris avec des médicaments. L’acupuncture repose sur le principe que les maux viennent du déséquilibre énergétique à l’intérieur du corps humain. C’est une autre vision de la médecine, mais qui peut être complémentaire avec la médecine plus traditionnelle. Au cours des dernières années, la recherche du bien-être s’est associée à un essor de la pratique de l’acupuncture. Certains patients se tournent aussi vers l’acupuncture quand la médecine traditionnelle ne leur permet pas de guérir les maux, souvent liés à l’angoisse ou au stress. Contrairement à de nombreux pays, la pratique de l’acupuncture en France est très réglementée et le cadre de pratique est assez strict.

Le régime de l’auto entrepreneur donne à l’acupuncteur une plus grande flexibilité dans la gestion administrative de son cabinet. L’unique véritable contrainte est la limite de chiffre d’affaires à ne pas dépasser. De plus, si l’acupuncteur veut ensuite cesser son activité en tant qu’auto entrepreneur, pour devenir salarié au sein d’une structure médicale par exemple, les formalités pour cesser son activité sont également simplifiées.

En théorie, la réponse est oui, seules les personnes diplômées d’État en médecine générale peuvent prétendre se spécialiser ensuite en acupuncture. Dans la pratique, il existe de nombreux acupuncteurs qui pratiquent plus ou moins légalement sans avoir de formation de médecin généraliste. Cette pratique peut être tolérée cependant dans ce cas, c’est aux risques et périls du patient, qui doit normalement se renseigner sur les qualifications du professionnel en amont de la consultation. Il existe des associations d’acupuncteur comme l’Union française des Professionnels de la Médecine Traditionnelle Chinoise, qui permettent d’obtenir plus d’informations sur la pratique de l’acupuncture.

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